Les coopératives agricoles et particulièrement viticoles sont en pleine mutation. Confrontées aux exigences de leurs coopérateurs elles sont amenées d’une part à se réunir en union de caves coopératives et d’autre part à se doter de moyens financiers et commerciaux pour pénétrer les marchés, développer leurs marques, vendre leurs produits, concurrencer nombre de négociants présents sur les mêmes segments commerciaux.
Tout cela ne se fait pas sans rien ni sans moyens. Et, au nombre de ces derniers le droit. Il peut permettre à ces caves coopératives de se doter de structures performantes, concurrentielles, efficaces, pertinentes susceptibles de répondre à nombre de ces besoins et de ces attentes.
Et le droit propose parfois des chemins de traverses ou des opportunités qui n’ont pas nécessairement été voulues à l’origine par le législateur. Il en va ainsi de certaines structures novatrices. C’est ainsi que travaillant sur les problématiques de certaines caves coopératives il nous est venu à l’esprit avec Bastien BRIGNON, travaillant notamment à la demande d’un dirigeant intuitif et novateur que la société coopérative d’intérêt collectif qui n’a absolument pas été créée à l’origine pour répondre aux besoins des caves coopératives agricoles et particulièrement viticoles pouvait être un moyen particulièrement pertinent de répondre à leurs attentes et à leurs besoins. Tel a été l’objet de la recherche qui est l’objet de cet article.